lundi 29 juillet 2013

résonance à "un chant si pur"




Il entend la mer… il crie, crie, le cri de l’océan… il entend la mer, la mer et les étoiles. Les étoiles comme la pierre souffrent de l’ouverture, la liberté de l’œil et cette grotte obscure sur la vérité pure. Il ramasse et il tombe. Seconde.

Des débris, des lambeaux de crépuscule pendent aux fenêtres. La maison se repose, sa parole est d’argent. Le mensonge est sur l’onde, il griffe les brisants. Son âme est plume blonde. Il chante sur l’écume de sa voix de feuille, transparente et gracile.

La mort ronge ses doigts, l’erreur est de poussière et de poudre de verre. Le vent est une étreinte, un chant sur le sillon, un bras cousu sur les rives de l’histoire. La vague se gorge verte, elle tourne, elle se plie… ala rota y nube blanca.

Il est parti, il ou elle pleure, corps androïde sur la vague qui meurt. Le silence est un cri, le roseau noir surgit, silencio verde, arraigado esta el sueño, solo en el sol nuevo… Le calme est revenu, ce sont des lunes anciennes.

Dans la terre il s’impose, il avance et s’éprend, il avance et se ment. Il cherche et se souvient les longues nuits d’étoiles, sa foi le porte loin. Il entend, il écoute le murmure des vagues. Alegría y  blanca espuma.

Le nuage souffle l’air, un peu plus loin, il lui frappe l’épaule et roule au creux des reins. Le silence est de papier, le calme est une abeille qui lui baise le cœur. Le temps se penche sur l’heure et pleure dans le jardin.

Les oiseaux suivent le fleuve, la mer est reposée, dans la nuit un baiser s’est posé sur son pied. Une plume, une lyre, une pierre dorée à l’oreille attentive graine et roule sous l’éclat, abandon et douleur, un émoi est passé.

Plus soutenu par l’air… la suite on la connait dans ces murs traversés. Oiseau de mes amours au cœur sacrifié. « Ô viens mon ciel de rose, ô ma corbeille blonde ! » Mon cœur est une fleur que ta main emprisonne.

Sous les herbes le ciel est un nuage d’or. Un frisson se dessine sur l’onde, il souffle et se souvient et cherche au creux des feuilles une frise, un dessin, une larme dans l’œil. Le ciel est un refrain y los ríos se van.

Les murs sont des mitrailles, le vent est impatient. Les cœurs se reposent et le fil se meut, dans l’eau une autre histoire, la clarté de l’instant, une voix de corail et l’espoir des eaux. Il faut tendre le fil, le lier à la branche, es la fe del gran mar…
 
Morir, ir y volver con la pluma en el pecho, canto puro. Un cántico.