Corps
et cordages
le cri silencieux
s’enfièvre et se meurt
bouche cernée par l’âge
visage des jours déterrés
le cœur se mord et la vie se meurt
nocturne traversée de la chair dépecée
la parole brûle le mot
les corps se rétractent
et palpent la lèvre
des vivants
corps
imbriqués dans la nuit
de l’enfance
les mots sont des herbes
que l’homme fauche de sa langue
aiguisée
2 commentaires:
"Je n’aurais pas grand-chose à objecter à quelqu’un qui dirait que le tragique reste toujours le tragique, puisque tout développement dans le temps se trouve au-dedans de ce que la notion circonscrit" (Sören Kierkegaard )
http://www.ifac.univ-nantes.fr/IMG/pdf/Leo_Ducatez_Kierkegaard_version_corrigee.pdf
Ton dernier paragraphe tourne en boucle dans ma tête ...
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