mardi 15 août 2017

quatrain (3)







Sagesse de l’ivresse
insolente imposture
sur sa lèvre entrouverte
une goutte vermeille



*


merci à Bernard pour :





et merci à Dorio, Ariaga, Patrick, Miche, François et Estourelle venus sur ces quatrains



3 commentaires:

François a dit…

"Viens, ô divin Bacchus, ô jeune Thyonée,
Ô Dionyse, Évan, Iacchus et Lénée ;
Viens, tel que tu parus aux déserts de Naxos,
Quand ta voix rassurait la fille de Minos."

(André Chénier)

Estourelle a dit…

Coureur ou centaure
il s'élance sur des lac de feu
grisé par sa force
il se rit de la peur

Bernard a dit…

Oui j'en fait l'assomption ! Que marie soit femme, celle que je connais, je n'en doute point. Qu'elle soit aimée, qui en douterait ? Déjà l'Egypte ancienne la nommait ainsi : mrit, merit, « l'aimée » ! De l'Egypte à la Mésopotamie, elle est devenue « myriam ». Ensuite, ensuite...
Mais oui, j'en fait l'assomption, que cette Marie soit aussi Maria. Et si je me trompe, j'aurai pénitence, trois « ave » à réciter !
Ici, une fois n'est pas coutume : j'ai consulté un dictionnaire car il faut s'assumer dans ses choix et ses propos ; et pour assomption, j'ai trouvé :

[ Toute forme d'élévation ou d'ascension de l'esprit ou de l'âme qui assume et transfigure la réalité, les valeurs. Empr. au lat. assumptio au sens de « action de prendre, d'ajouter, d'assumer »]

Eh bien je prends l'ivresse, absolument ; et j'ajoute que l'artiste est bien celle que l'on doit fêter sans réserve !Elle qui marie couleurs et formes, en mosaïque de valeurs, vives et douces, en teintes éclatantes et sombres, en taches et déchirures. Est-ce son âme, son esprit qui s'élève quand sa main brosse le parchemin de ses rêves, fait éclater le rouge, éclabousse de larmes la matière écorchée?
Est-ce mon âme, mon esprit qui s'allège, s'évade, s'illusionne, et qui me transfigure ?

Merci Maria et bonne fête !

Et en partage, une Miriam du grand sud, que j'aime profondément :

https://www.youtube.com/watch?v=bCh58peMl98