vendredi 24 novembre 2017

Barbara


"Ah ! les briseurs de rêves qui m'ont fait à tout jamais détester l'obéissance !"

Barbara / Il était un piano noir ... p.15



















"Plus jamais je ne rentrerai en scène.
Je ne chanterai jamais plus...
Un soir de 1993, au Châtelet, mon cœur , trop lourd de tant d'émotion, a brusquement battu trop vite et trop fort, et, durant l'interminable espace de quelques secondes où personne, j'en suis sûre, ne s'est aperçu de rien, mon corps a refusé d'obéir à un cerveau qui, d'ailleurs, ne commandait plus rien.
J'ai gardé, rivée en moi, cette panique fulgurante pendant laquelle je suis restée figée, affolée, perdue.
J'ai dû interrompre le spectacle pendant quelques temps, puis définitivement...
Durant deux ans, j'ai fait le deuil d'une partie de ma vie qui venait brusquement de se terminer.
Écrire, aujourd'hui, est un moyen de continuer le dialogue."

Barbara / Il était un piano noir... / quatrième de couverture




4 commentaires:

Patrick Lucas a dit…

dramatique

Maïté/ Aliénor a dit…

Combien je la comprends et je comprends son drame.
Heureusement, elle a trouvé l'écriture comme exutoire.
Sublime Barbara.
Aujourd'hui, justement, j'avais envie de l'écouter. En accord avec le temps gris et pluvieux.

mémoire du silence a dit…

Oui Maïté, aujourd'hui 20 ans que la Sublime s'est éteinte.
Je me souviens de ma grande tristesse.
Elle nous reste éternelle et on l'aime toujours.

amitié vers vous deux.

Laura-Solange a dit…

Merci! Je l'écoute toujours avec beaucoup d'émotion et aujourd'hui tout spécialement.